27 janvier – 1er avril 2023
vernissage le vendredi 27 janvier 2022 à 18h
« Les toiles de Marine Wallon sont toutes des célébrations de ces sursauts de l’oeil et de l’esprit qui font le mystère de l’émotion esthétique, cette « procréation du tableau » à laquelle l’artiste invite spectatrices et spectateurs. »
(extrait de Procréation du tableau, texte de Didier Semin. Louze, Rives Dervoises, novembre 2022)
Centre d’art contemporain / Passages
9 rue Jeanne d’Arc - 10 000 Troyes
Née en 1985, Marine Wallon vit et travaille à Paris. Elle est représentée par la Galerie Catherine Issert (Saint-Paul-de-Vence) et la Galerie Stoppenbach & Delestre (Londres).
Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2009, son travail a été présenté lors d’expositions monographiques et collectives, à Saint-Paul-de-Vence (Galerie Catherine Issert), à Londres (Stoppenbach & Delestre), à Paris (Under Construction), dans plusieurs centres d’art à Annecy (Le Point Commun), Büdelsdorf (Kunstwerk Carlhütte), Vitry-sur-Seine (MAC VAL) et fait partie de plusieurs collections publiques et privées (Collection du Musée du Louvre - Chalcographie), Fondation Colas, Ville de Vitry-sur-Seine - dépôt MAC VAL, Artothèque d’Annecy, Fonds Moly-Sabata).
En 2022, Marine Wallon est lauréate du 11e Prix Jean-François Prat présidé par Patrizia Sandretto Re Rebaudengo. Elle obtient le Prix Moly-Sabata lors du 64ème Salon de Montrouge (2019), le Prix de la Fondation Colas (2020), le 3ème Prix Antoine Marin (2018), le Prix International de peinture Novembre à Vitry (2017), le Prix Print and Paper SMFA Boston, ainsi qu’une bourse Collin-Lefrancq qui lui permet d’étudier à SMFA Boston (2008).
Récemment, elle réalise une gravure couleur pour la Chalcographie commandée par le Musée du Louvre et la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais.
Par un geste au départ abstrait, Marine Wallon offre une figuration aux paysages qu’elle peint, en jouant avec la matière et les couleurs. Cette oscillation entre l’abstrait et la figuration propose une diversité de points de vue, inspirés en partie d’images d’archives publicitaires pour des destinations touristiques.
Ici, Marine Wallon choisit de se concentrer sur les immensités rocheuses présentes dans ces images, et en fait un véritable parcours initiatique : l’œil débute d’abord par l’observation d’une roche occupant tout l’espace de la toile, pour en proposer une version « dézoomée ».
La présence de 4 paésines (marbre de Toscane, dont la tranche polie présente naturellement un dessin évoquant un paysage fantastique) et d’un herbier, choisis par l’artiste dans la collection du Muséum d’histoire naturelle de la Ville de Troyes, renforce le lien indéniable entre les paysages picturaux de ses toiles et leur dimension scientifique.
« Dans le crépuscule, dans l’obscurité, dans le brouillard (...) je ne sais plus où je suis, je ne peux plus déterminer ma position dans un ensemble panoramique (...) ; nous avons perdu notre chemin ; nous nous sentons « perdus » ; (...) nous cessons d’être des êtres historiques, c’est-à-dire des êtres eux-mêmes objectivables. Nous rêvons en plein jour et les yeux ouverts. Nous sommes dérobés au monde objectif mais aussi à nous-mêmes. C’est le sentir. »
Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1945
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ouvert du mardi au samedi de 12h à 18h
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téléphone 03 25 73 28 27
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