Martin Belou est né en 1986 à L’Union, France. Il vit et travaille entre Marseille et Bruxelles. Il a été diplômé en 2009 de l’École Nationale Supérieure d’Art de Clermont Métropole
Martin Belou crée des situations et des expériences en faisant appel aux quatre éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu. Conduit par l’intuition et la maîtrise de savoir-faire artisanaux, il combine sculpture, dessins et matières organiques glanées et cueillies par ses soins (champignons, graines, bois, métal, charbon, etc) dans des installations qui évoquent souvent des notions et des formes universelles, ancestrales, qui tentent de parler de notre rapport au monde ou plus simplement à l’idée profonde de communauté. Les objets que l’artiste produit jonglent volontairement entre le domaine de la sculpture et de l’objet usuel. Martin Belou joue avec le caractère modulable des éléments usuels et du mobilier qu’il fabrique pour leur permettre de s’intégrer aux propriétés physiques du lieu d’exposition. Pour chaque présentation, Martin Belou produit des environnements, des « objets-mondes, » tels qu’il les qualifie, qui se connectent les uns aux autres et constituent un fil narratif ininterrompu entre ses projets. Ces espaces transitoires, aux usages indéfinis, sont souvent activés par des éléments qui font appel aux sens des spectateurs (fumées, senteurs, lumières vives) et qui donnent un caractère mystérieux voir enchanteur aux œuvres de Martin Belou.
Son travail a été présenté dans le cadre d’expositions personnelles à la Kunsthalle de Gand (2020), chez Bernier/Eliades à Bruxelles (2020), chez Sans titre (2016) à Paris (2020), à La Tôlerie à Clermont-Ferrand (2019), chez Bastide Projects à Marseille (2019), au CIAP Kunstverein à Hasselt (2018) ou encore chez Levy-Delval à Bruxelles (2017). Martin Belou a participé à de nombreuses expositions de groupe : ‘Le pays du soleil’ chez Futura à Prague (2020), ‘Futur, ancien, fugitif - Une scène française’ au Palais de Tokyo (2019), à BOZAR à Bruxelles dans l’exposition ‘Natural Capital (Model Alam)’ (2017), au Confort Moderne à Poitiers dans ‘Feed me with your kiss’ (2017), au centre d’art de la Villa Arson à Nice dans ‘RUN RUN RUN’ (2016), chez Deborah Bowmann à Bruxelles dans ‘Les fausses dents du prince’ (2016) mais aussi à New York chez Johannes Vogt dans l’exposition ‘Friendly Faces’ (2015).