Jennifer DOUZENEL
Née en 1984.
Vit et travaille à Paris.
DOUZENEL
Présentation
Oeuvres
Editions
Textes
"Je conçois mes vidéos comme des tableaux s’inscrivant dans la continuité de la tradition picturale et où la temporalité se joue comme un élément plastique. J’enregistre des moments du réel réduit au cadre d’un seul plan fixe. L’image en arrêt contient déjà presque tout. Le temps de ces plans, en boucle, permet de quitter l’action pour ce qui l’entoure, pour approcher le sens de la composition ou vaguer vers l’éveil. Je suis une « chasseuse de miracles ». Je traque d’éphémères moments de grâce où la réalité est transfigurée. Silencieuses, mes vidéos appellent à la contemplation de l’inutile. Elles sont un presque rien, une attention, une attente à la vie qui aspire à élucider la complexité du monde".
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À l’occasion de sa première exposition personnelle à la galerie Catherine Issert, Jennifer Douzenel réunit une sélection de vidéos récentes, dont certaines inédites, réalisées entre le Mexique, la Chine, la Turquie, le Vietnam et l’Australie, de 2016 à aujourd’hui.
Minimales, les séquences filmées révèlent une poésie sobre de l’éphémère, proche du haïku. La composition, empruntée à la conception classique de la peinture, s’anime avec le temps enregistré. Les vidéos procèdent d’une méthode simple et rigoureuse dont l’artiste a défini les modalités au sortir de sa formation à l’école des Beaux-Artsde Paris.
Après avoir identifié un décor ou un motif susceptible de faire événement, Jennifer Douzenel part à sa rencontre. Des plaines du Kirghizistan aux cimes enneigées du Mont Fuji, de Central Park à la baie de Hong-Kong, des marais bordelais aux carrières de Carrare, elle arpente des topographies variées, entre ville et campagne. Elle se montre alors à l’affût, en empathie avec son environnement. Elle se déplace, elle observe et adapte son regard pour l’étendre au-delà des apparences. S’il n’est pas la condition indispensable, le hasard peut s’avérer précieux, dans certains cas, déterminant. Silencieuses, ses vidéos sont capturées sur le vif en un plan toujours fixe précisément composé dont le cadrage, large ou serré, détermine la mise en scène. Elle ne modifie rien et n’ajoute rien. La prise de vue est unique et continue, sans interruption. Dans un second temps, l’artiste détermine un début et une fin, en coupant dans l’enregistrement, de quelques secondes à quelques minutes. Comme toujours, les gestes sont économes et lesmoyens limités.
Chez Jennifer Douzenel, le spectaculaire se niche dans l’infra-mince. D’une vidéo à l’autre, des motifs, des sujets, des effets ou des atmosphères se font écho, dialoguent ou se complètent pour former une cosmogonie personnelle. Chacune est une expérience sensible qui sollicite l’attention et l’imagination du spectateur, invité à éprouver à son tour les bruissements du monde.
Née en 1984, Jennifer Douzenel vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Paris en 2009 et du programme SACRe en 2017. Elle est actuellement en résidence à la Galerie Edouard Manet, Gennevilliers.
L’exposition Nul pont par ici a reçu le soutien de l’aide à la première exposition du CNAP. Exposition en cours :
Peindre la Nuit, Commissariat Jean-Marie Gallais, Centre Pompidou-Metz, Metz
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À l’occasion de sa première exposition personnelle à la galerie Catherine Issert, Jennifer Douzenel réunit une sélection de vidéos récentes, dont certaines inédites, réalisées entre le Mexique, la Chine, la Turquie, le Vietnam et l’Australie, de 2016 à aujourd’hui.
Minimales, les séquences filmées révèlent une poésie sobre de l’éphémère, proche du haïku. La composition, empruntée à la conception classique de la peinture, s’anime avec le temps enregistré. Les vidéos procèdent d’une méthode simple et rigoureuse dont l’artiste a défini les modalités au sortir de sa formation à l’école des Beaux-Artsde Paris.
Après avoir identifié un décor ou un motif susceptible de faire événement, Jennifer Douzenel part à sa rencontre. Des plaines du Kirghizistan aux cimes enneigées du Mont Fuji, de Central Park à la baie de Hong-Kong, des marais bordelais aux carrières de Carrare, elle arpente des topographies variées, entre ville et campagne. Elle se montre alors à l’affût, en empathie avec son environnement. Elle se déplace, elle observe et adapte son regard pour l’étendre au-delà des apparences. S’il n’est pas la condition indispensable, le hasard peut s’avérer précieux, dans certains cas, déterminant. Silencieuses, ses vidéos sont capturées sur le vif en un plan toujours fixe précisément composé dont le cadrage, large ou serré, détermine la mise en scène. Elle ne modifie rien et n’ajoute rien. La prise de vue est unique et continue, sans interruption. Dans un second temps, l’artiste détermine un début et une fin, en coupant dans l’enregistrement, de quelques secondes à quelques minutes. Comme toujours, les gestes sont économes et lesmoyens limités.
Chez Jennifer Douzenel, le spectaculaire se niche dans l’infra-mince. D’une vidéo à l’autre, des motifs, des sujets, des effets ou des atmosphères se font écho, dialoguent ou se complètent pour former une cosmogonie personnelle. Chacune est une expérience sensible qui sollicite l’attention et l’imagination du spectateur, invité à éprouver à son tour les bruissements du monde.
Née en 1984, Jennifer Douzenel vit et travaille à Paris. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Paris en 2009 et du programme SACRe en 2017. Elle est actuellement en résidence à la Galerie Edouard Manet, Gennevilliers.
L’exposition Nul pont par ici a reçu le soutien de l’aide à la première exposition du CNAP. Exposition en cours :
Peindre la Nuit, Commissariat Jean-Marie Gallais, Centre Pompidou-Metz, Metz
Biographie
SÉLECTION D'EXPOSITIONS PERSONNELLES
2020 | Juste un somme, Centre d'art Galerie Édouard Manet, Genevilliers, France |
Avalant des nuages / Engolindo nuvens, Musée National de la République, Brasilia, Brésil Commissariat : Franklin Arellano et Manuel Neves | |
2019 | Nul pont par ici, Galerie Catherine Issert, Saint-Paul-de-Vence |
2017 | Riverside, Bordeaux, Galerie des Étables, commissariat : Pleonasm |
La pluie tombe sous la pluie, Base Tara, Paris, commissariat : Anaël Pigeat | |
Il songe le singe, agnès b., rue du jour, Paris, commissariat : Anaël Pigeat | |
2015 | Riverside, Bordeaux, Galerie des Étables, commissariat : Pleonasm |
2014 | L'autre monde, Yishu 8, Pékin |
2013 | Les journées lentes, La BF15, Lyon |
2012 | Primo Piano, Paris |
SÉLECTION D'EXPOSITIONS COLLECTIVES
2020 | Voyage, Voyages, MUCEM, Marseille, Commissariat : Christine Poullain et Pierre-Nicolas Bounakoff Prix du meilleur projet : Camera camera, OVNI Galeries, Hôtel Windsor, Nice, Galerie Catherine Issert Hommage à Paul Andreu, Central Academy of Fine Arts, Pékin |
2019 | The bee who forgot the honey, Museu Frederic Marès, Barcelone, Espagne, Commissariat Aurélien Le Genissel. Par Hasard, Centre de la Vieille Charité, Marseille; Commissariat Xavier Rey Diaporama, Galerie Natalie Seroussi, Paris Anapaisaijes, Espacio de ARte Contemporaneo, Montevideo, Uruguay Été pourri, peinture fraîche, FRAC Champagne-Ardenne, Commissariat : Marie Griffay |
2018 | Peindre la nuit, Centre Georges Pompidou, Metz, commissariat : Jean-Marie Gallais |
2017 | Moi et les autres, Galerie Catherine Issert, Saint-Paul-de-Vence |
2016 | 3 Collectionneurs, autrement #3, Été 78, Bruxelles |
2015 | La Possibilité d’une collection, Galerie Catherine Issert, Saint-Paul-de-Vence Meet Me on the Beach, Saint-Ouen, La Couleuvre, commissariat : Hippolyte Hentgen Variations Le Corbusier, CIAC Château de Carros, commissariat : Éric De Baker Hors pistes, Centre Georges Pompidou, sur l'invitation d'Hippolyte Hentgen, commissariat : Charlène Dinhut et Géraldine Gomez |
2014 | La Légende des Origines, Galerie Maubert, Paris, Commissariat Léa Bismuth Phosphène, Maison privée, Bruxelles, Belgique, Commissariat Pléonasm / hauteurs d'exposition Point de Fuite, Galerie éphémère Serge Plantureux — Rhinocéros & Cie, Paris Les Francs-tireurs, lieu privé, La Courneuve, commissariat : Karin Schlageter L'effacement des cartes (ou les index cachés), Les Instants Chavirés, Montreui |
2013 | Hors pistes, Institut Culturel Français, Tokyo Phosphène, Rezdechaussée, Bordeaux À portée de regard, Église des Trinitaires, Metz La Rime et la Raison, L'Escaut, Bruxelles Fondation, Galerie Leonardo Agosti, Sète Faire avancer les méandres, Galerie Michel Journiac, Paris How High the Moon, Galerie Jérôme Poggi, Paris |
2012 | Come to the dark side. We have cookies., Non-profit Space 3 rue Dufour, Nantes Athématique, Espace Brochage Express, Paris On ne voit pas le temps passer, Église St Maur de Courmelois, Val de Vesle Viser la tête, Le Parvis Centre d'art, Ibos, Invitation de John Cornu à présenter Hommage Esto no es una historia, Musée d'art contemporain Mario Abreu de Maracay (MACMA), Maracay (Venezuela) D'une maison l'autre, Chez Odile Repolt & François Huet, Bruxelles Loopingstar, festival d’art vidéo, Forbach (France) / Sarrebruck (Allemagne) |
2011 | Entre chien et loup, CIAC, Pont-Aven Body no/body, Galerie Bertrand Grimont, Paris Une Proposition, Kanal20-atelier, Bruxelles |
2010 | Vidéoart, Association « Et pourtant ça tourne » en partenariat avec le FRAC Corse, Île Rousse Entre code et corps, La Fabrique, Toulouse |
2009 | À distance, Galerie Alexandre Cadain, Paris Galerie La Tangente, Marseille |
2008 | Grande Halle de la Villette, Paris, Jeune création Alliance Française, Lagos (Nigeria) Centre Culturel Bellegarde, Toulouse. Biennale Jeune Création de Houilles |
2007 | Croisées d'artistes, Salle de la Légion d’Honneur, Saint Denis Espace Space Bandee, Busan (Corée du Sud) House of Natural Fiber, Yogyakarta (Indonésie) Vidéoïsmes #7, Centre d’art Mains d’œuvres, Saint Denis Société anonyme, Le Plateau, FRAC Île-de-France, Paris Galerie Patricia Dorfmann, Paris, Performance sur invitation |